Conclusion
Les régimes de fonctionnement d'un groupe turbine-alternateur peuvent être très variés. La variation entre les régimes de fonctionnement appelée transitoires met en œuvre des comportements dynamiques où l'inertie de l'eau dans les conduites et celle des masses en rotation doivent être tenues en compte. L'origine des transitoires peut être mécanique, par exemple une manœuvre des directrices, des pales dans le cas d'une Kaplan, d'une vanne de prise d'eau ou de sécurité qui modifie le débit. Cela peut être aussi une perte du lien électrique qui cesse d'absorber la puissance développée ou tout autre dysfonction qui a le même effet.
Lors d'une coupure de débit lente, la théorie du coup de bélier massique représente bien le phénomène.
Lors d'une coupure rapide, le coup de bélier acoustique donne de meilleurs résultats. On observera que le calcul du pic de Michaud est une méthode simple et relativement précise.
Ces deux approches assument généralement une coupure linéaire du débit, ce qui n'est pas toujours représentatif de la réalité particulièrement lorsqu'un groupe turbine-alternateur est couplé au système.
Il faut alors se tourner vers une méthode un peu plus complexe comme la méthode d'Allievi qui néanmoins comporte aussi son lot d'hypothèses.